
Tours littorales : Les grands conflits européens du XVIème siècle changent la Méditerranée en véritable champ de bataille et menacent routes maritimes de commerce et populations. Les Corses demandent l’aide de la République de Gênes pour protéger l’île des raids et pillages qui ravagent les villages côtiers… Presqu’une centaine de tours littorales sont érigées autour de la Corse en l’espace d’un siècle ; elles recèlent aujourd’hui d’innombrables histoires à découvrir.

XIXème siècle : Après la révolution industrielle, les villes s’étendent de plus en plus. Les plans d’urbanisation se multiplient, avec leurs bâtiments publics, avenues, monuments, chemins de fer et gares imposantes. Le modèle est établi par la ville de Paris dans les années 1850, sous Napoléon III. A Bastia ou Ajaccio, l’ambiance du XIXème est toujours palpable : grandes places, kiosques à musique, platanes, palmiers, palais prestigieux et Grands Cafés…

Ponts : Des ponts de pierres enjambent toujours la plupart de nos fleuves, marquant ainsi d’anciens chemins. Villageois, bergers et muletiers traversaient régulièrement les vallées, aussi bien pour les transhumances que le transport de marchandises. A la fois solides et élégants, ces témoins de l’histoire sont généralement caractérisés par un arc unique et une chaussée étroite.

Mausolées : Situés pour la plupart dans le Cap corse, ils appartiennent au patrimoine architectural. Ils furent édifiés entre XVIIème et XXème siècles, tant pour souligner la puissance de certaines familles que pour entretenir le lien entre les morts et les vivants. Orientés vers la mer et richement décorés, certains apparaissent comme de véritables palais.

Orii : D’époque préhistorique, les Orii constituent une partie du patrimoine pastoral corse. Ces rochers granitiques si particuliers, érodés par le sel et le vent, offraient un abri aux bergers, une protection contre les intempéries et les animaux sauvages. Fréquents en Corse-du-Sud, la plupart sont entièrement préservés. Villages : le village constitue le cœur de l’âme insulaire, où le citadin corse du 21ème siècle continue de s’y réfugier le week-end et pendant la saison estivale. Qu’il soit de schiste dans le nord-est de la Corse ou de granite ailleurs, il offre au visiteur un dédale de ruelles envoutantes où l’espace public et l’espace de l’intime se confondent. Témoins intemporels, bâtis pour la plupart entre 600m et 800m d’altitude, les villages rappellent la civilisation agro-pastorale insulaire. Gardiennes de la mémoire des transhumances du passé, les terrasses de cultures, les enclos ou les bergeries d’estive ne sont jamais très loin.